La photographie sous-marine, tout un art !

La photographie sous-marine, qu'est-ce que c'est ? C'est un moyen de faire découvrir au plus grand nombre les beautés de nos eaux douces et salées. La photographie sous-marine est un art à part entière et les photographes sous-marins sont de véritables artistes. Ils composent des chefs-d’œuvre, jouant avec la lumière. Épave, cénote, récif corallien, abysse, glace, eau verte émeraude, eau cristalline... sont leurs terrains de jeux. Baleine, requin, mérou, murène, limule, hippocampe, nudibranche sont leurs compagnons de plongée.

La photographie sous-marine, un art exigeant

La photographie sous-marine est une discipline exigeante qui demande une parfaite maîtrise des techniques de plongée, de la lumière et du cadrage. Sous l’eau, la lumière se comporte différemment, les couleurs s’estompent rapidement et les mouvements sont plus lents, ce qui rend la prise de vue particulièrement complexe. Les photographes doivent souvent utiliser des éclairages artificiels et adapter leurs réglages pour capturer toute la richesse des fonds marins. Ce défi technique en fait un art à part entière, nécessitant à la fois patience et expertise.

L'impact des images sur la recherche scientifique

L'exploration sous-marine ne consiste pas seulement à découvrir des créatures mystérieuses ou à capturer des images impressionnantes. Elle permet également d'étudier les écosystèmes marins et de mettre en lumière des menaces environnementales comme le réchauffement climatique, la pollution et la destruction des habitats naturels. Grâce à ses plongées et ses photographies, Laurent Ballesta sensibilise le grand public à la fragilité des océans et à l'importance de leur préservation. Ses expéditions servent aussi de base à des recherches scientifiques qui pourraient contribuer à des actions concrètes en faveur de la biodiversité marine.

La photographie sous-marine, un outil de sensibilisation

Outre son aspect artistique, la photographie sous-marine joue un rôle clé dans la sensibilisation à la protection des océans. Chaque cliché est un témoignage visuel de la biodiversité marine et des menaces qui pèsent sur elle. Les images spectaculaires des récifs coralliens, des grands prédateurs ou des créatures abyssales suscitent l’admiration, mais aussi la prise de conscience. Grâce aux photographes comme Laurent Ballesta, le grand public peut découvrir des écosystèmes méconnus et comprendre l’urgence de leur préservation.

Laurent BALLESTA

Laurent BALLESTA est un biologiste marin et un photographe naturaliste.

Il est le co-fondateur de la société Andromède Océanologie. Son but : explorer et magnifier, rechercher et comprendre, protéger et restaurer.

Pour ce faire, il dirige une équipe de confiance pour participer à plus de huit expéditions scientifiques nommées GOMBESSA :

  • Cœlacanthe (voir photographie de la conclusion): des plongées à 120 m de profondeur en recycleur en Afrique du sud. Le cœlacanthe est un fossile vivant témoin d'une bifurcation évolutive datant de 380 millions d'années. On le croyait disparu depuis 65 millions d'années jusqu'à ce que Marjorie Courtenay-Latimer le découvre en décembre 1938 et Peter Timm le premier l'a observé dans son élément. Mon rêve est de pouvoir un jour nager au coté d'un cœlacanthe comme la fait l'équipe Gombessa.
  • Le Mystère mérou : l'expédition filme la reproduction des mérous camouflage du Pacifique dans la Passe Sud de l’Atoll de Fakarava en Polynésie française.
  • Antarctica : expédition en antarctique en collaboration avec le photographe animalier Vincent MUNIER, qui a notamment fait de magnifiques photographies de la panthère des neiges. L'expédition explore l'écosystème profond sous la banquise. Certaines photographies ont nécessité un assemblage de plusieurs prises de vue tel que le gros bloc de glace. Ses coéquipiers éclairaient la surface du bloc au fur et à mesure.
  • 700 requins dans la nuit : cette expédition met en avant l'étude du comportement des requins dans la Passe Sud de l'Atoll de Fakarava en Polynésie française. L'utilisation de l'effet Matrix grâce à plusieurs dizaines de caméras d'action installées sur une structure en demi-cercle, a permis de mieux comprendre la chasse de la meute de requins de récif.
  • Planète Méditerranée : exploration de plongée à saturation entre Marseille et Monaco. Le plus frustrant quand on plonge, c'est de devoir remonter et n'avoir qu'un temps trop court au fond. On le dit bien : la surface n'est qu'une pause entre 2 plongées. Pour palier à cela, l'équipe Gombessa s'est enfermée, pendant 28 jours, dans un module sous pression constante pour pouvoir explorer plus longtemps, grâce à une nacelle des profondeurs entre 60 m et 140 m. Il n'y plus besoin de faire de palier entre 2 plongées. Planète Méditerranée a pu mettre en avant de nombreuses recherches scientifiques.

À quand une fusion entre Gombessa I et Gombessa V ? Retrouvera-t-on le cœlacanthe lors d’une expédition à saturation ? J'aimerais modestement participer à l'aventure...

Publié le
13/12/24
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Rédigé par
Simon, chez Graphitéine du 02 au 13 décembre 2024